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14 mai 2014

PAIN 41: QU’EST-CE QUE L’HOMME … ? (Job 7 : 1 - 26)

« Qu'est-ce que l'homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui, Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l'éprouves à tous les instants? » (Job 7 : 17, 18)

Tels sont les questions que se posait Job au cœur de ses souffrances. En effet, la détresse de Job, écrasé dans son corps, torturé dans

job

son âme, face à un Dieu dont le silence le remplit de frayeur, doit aider quiconque, comme lui, passe par le découragement, et ne comprend pas le but de son épreuve. Comme lui encore, à la fin du livre, ils n'en connaîtront le sens que par un acte de foi. Mais, bien avant, remarquons qu’à travers l’épreuve, aussi dur soit-elle, nous pesons la valeur de notre personne : sans force, sans pouvoir, sans autorité. Comme pour nous ramener à la raison, Dieu nous donne la preuve de sa Toute Puissance, de sa Force inébranlable et de sa Souveraineté exercée dans notre existence. Ainsi, plutôt que de nous éloigner de l’Etre Suprême, la souffrance devrait nous rapprocher de Lui dans un état d’humiliation et d’abandon. En vérité, si l’épreuve à laquelle le Seigneur nous soumet se fait accompagner de notre état de abaissement et d’humiliation vis-à-vis de Celui qui a tout pouvoir sur notre vie, nous en sortirons grandit.

Dans une deuxième série d’interrogations, Job évoque le regard permanent de Dieu sur ses Créatures. Regard qu’il assimile à la recherche du péché dans la vie de l’homme en vue d’un châtiment probable. Il dit : « Quand cesseras-tu d'avoir le regard sur moi? Quand me laisseras-tu le temps d'avaler ma salive? 20 Si j'ai péché, qu'ai-je pu te faire, gardien des hommes? Pourquoi me mettre en butte à tes traits? Pourquoi me rendre à charge à moi-même? 21 Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n'oublies-tu mon iniquité? »

Plus haut dans le texte soumis à notre méditation, Job a décrit le tableau de la condition pitoyable de l'homme sur la terre : Labeur, soupirs, déception, misère, agitation, amertume, détresse, dégoût, vanité. Tels sont les expressions qu'il emploie, et qui ne résument que trop bien l'expérience humaine. Mais le mot clé n'avait pas encore été prononcé, celui qui est, qu'on le reconnaisse ou non, la cause première des malheurs de l'homme. Finalement Job s'écrie: « … j'ai péché» (v. 20). Mais il ajoute: «Que t'ai-je fait?», comme si le péché n'était que cela: une source de misère pour l'homme, alors qu'il est d'abord et surtout une offense à Dieu.

D'une manière générale c'est tout ce cheminement de pensée que Dieu s'efforce de produire chez quelqu'un qu'il éprouve: constatation de son malheureux état, conviction de péché et confession à Dieu.

Des deux séries de question précédentes, le « cordon ombilicale » qui les relie est le péché. En effet, Dieu prend garde à l’homme parce que d’abord il a été fait à son image (Ge 1 : 27). Et que cette image fut altérée par le péché du premier homme corrompant ainsi la nature humaine et ouvrant la voie à toutes sortes de souffrances, de douleurs et de malheurs dans ce monde. Mais le regard bienveillant du Créateur, parce que l’homme créé à son image a du prix à ses yeux, a vu l’affliction de l’homme et a laissé manifester l’amour du Créateur à notre égard. C’est pourquoi il est dit en Jean 3 : 16 que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils Unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. » « C'est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. » 1 Co. 15 : 45. « Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. 19 Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes. 20 Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 5 : 18 – 21)    

Que la souffrance nous rappelle alors notre état de pécheur vis-à-vis du Seigneur. Telle est la condition nécessaire pour en sortir grandit et béni de Dieu. La condition suffisante est de croire en Jésus-Christ et de demeurer attacher à sa Parole en vue d’y conformer sa vie. « Si nous savons ces choses, nous sommes heureux pourvu que nous les pratiquions » AMEN.

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  • "LES AVEUGLES VOIENT, LES BOITEUX MARCHENT, LES LÉPREUX SONT PURIFIES, LES SOURDS ENTENDENT, LES MORTS RESSUSCITENT, LA BONNE NOUVELLE EST ANNONCÉE AUX PAUVRES. HEUREUX CELUI POUR QUI JE NE SERAI PAS UNE OCCASION DE CHUTE !"
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