PAIN N°18 : L'histoire de Job (4/45) - LES PLAINTES DE JOB (Job 3: 1 - 26)

Comme des vagues successives, sept épreuves ont déferlé sur Job. L'Ennemi (dont la haine est toujours excitée par l'amour que Dieu porte aux siens) a frappé le patriarche à cinq reprises:

* dans ses biens (trois fois),

* dans ses enfants,

* puis dans sa santé. 

Le sixième coup, particulièrement perfide, a été porté par sa propre femme. Mais l'homme de Dieu est resté inébranlable.

* Vient alors la dernière de ces «sept détresses» (ch. 5:19), d'un côté qu'il n'attendait pas. Trois amis se sont concertés pour faire à Job une visite de condoléances.

Constatons dans les plaintes de Job l'expression de son amertume face à ses douleurs : Il voudrait n’être jamais né (v. 3-10), ou du moins être mort en naissant (v. 11-19) ; il souhaite la mort (v. 20-26). Pour corroborer ses plaintes, Job s'interroge le but de l'existence de l'homme vivant avec l'amertume dans l'âme. Remarquons ensuite que Job tint ses plaintes devant ses trois amis dont la présence finit par

l'exaspéré. La Bible ne dit-elle pas au sujet d'Israël que "c’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C’est dans le calme et la

confiance que sera votre force." (Es. 30: 15)

 Malheureusement, ce que les assauts furieux de Satan n'ont pas réussi à produire, la démarche de ces consolateurs va l'accomplir. Ces hommes sont là, silencieux, qui considèrent dans sa désolation celui qu'ils avaient connu et honoré dans sa prospérité. Leur donner en

spectacle sa misère, être pris en pitié, est plus que Job n'en peut supporter.

. L'amertume longtemps contenue déborde enfin. En termes déchirants Job «maudit son jour»; il voudrait n'être jamais né. Il souhaite la mort. Mais dans sa sagesse et son amour, Dieu n'avait pas permis à Satan d'aller jusque-là.

La meilleure des consolations, c'est celle qui encourage l'homme à persister dans l'endurance et la persévérance tout en comptant sur la fidélité de Dieu dans les bons comme dans les mauvais

jours.